CELINE BOULLOCHE

Un déséquilibre en pression et ressources

Le stress au travail n’est pas un problème en soi. A petites doses, il peut même être stimulant : il nous pousse à nous mobiliser, à nous adapter, à relever des défis. Mais lorsqu’il devient intense, constant ou mal géré, il se transforme en stress chronique. Le stress professionnel naît d’un déséquilibre entre les exigences que l’on subit et les ressources dont on disposepour y faire face. Quand l’effort devient une obligation permanente, le corps et le mental s’épuise. 

Ignorer ses signes, c’est entretenir une logique sacrificielle

Tant que les signaux faibles ne seront pas reconnus comme légitimes, nous continuerons à traiter les symptômes plutôt que la cause.

Fatigue persistante, irritabilité, difficulté de concentration, troubles du sommeil, baisse d’enthousiasme… Autant de signaux que notre corps et notre psyché envoient, non pas pour freiner, mais pour nous protéger.

Souvent ignorés par peur du jugement, par automatisme, culpabilité, mission. Ce n’est donc pas un manque de volonté individuelle, mais le fruit d’un conditionnement collectif. Au sein des organisations, la souffrance psychique est encore minimisée ou mal comprise.  Un burn out n’est jamais soudain, il est le résultat d’un empilement de signaux ignorés, de pauses non prises, de limites franchies, de besoins étouffés. 

Et cette accumulation, souvent invisible aux yeux des autres, est le symptôme d’une organisation du travail qui ne sait pas ou ne veut pas : prendre soin. 

Que changerait-on si on écoutait vraiment les premiers signes de surmenage ?

La sophrologie propose des outils concrets pour comprendre ses signaux internes, relâcher la pression, apaiser le mental et retrouver un rythme plus ajusté. Elle permet également de reconstruire une présence à soi, de renouer avec le sens et d’éviter que le surmenage ne se transforme en épuisement.

Fatigue persistante, irritabilité inhabituelle, difficultés de concentration, sommeil perturbé…
Si ces signaux étaient pris au sérieux, la plupart des épisodes d’épuisement pourraient être évités => Éviter la chute avant qu’elle ne commence

Aller “toujours plus loin” dans l’effort ne rend pas plus performant, au contraire. Moins d’effort, plus d’impact : l’équation est souvent contre-intuitive, mais elle est vraie => Retrouver une efficacité naturelle

Revoir nos priorités avant de nous perdre dans l’automatisme du quotidien.

Il y a souvent un décalage entre ce que l’on vit et ce que l’on veut, ce que l’on accepte et ce qui nous respecte, ce qu’on montre et ce qu’on ressent => Réaligner ce qui fait sens

On reste soi-même — pas la version épuisée, tendue, nerveuse — et on protège les liens qui comptent. L’épuisement transforme les comportements : irritabilité, hypersensibilité, impatience, retrait affectif => Préserver ses relations

Conclusion

NE MINIMISEZ PAS LES SIGNES D’ALERTE. 

Il vaut mieux prévenir que guérir. Ecoutez votre entourage quand celui-ci vous suggère de lever le pied. N’attendez pas le dernier moment pour reprendre votre bien-être en main. Faites la différence entre une souffrance passagère et récurrente. Vous sentirez une vraie différence dans votre rapport à vous-même.

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